SessionsUEV 2001-2011 Sixième session de l’UEV 2011, Bâle, Suisse"Le bénévolat entre liberté et professionnalisme". L’Année Internationale des Bénévoles 2001+10 a marqué la fin d’une décennie au cours de laquelle de grandes avancées ont été effectuées sur le plan du volontariat. De nombreuses recherches sont menées en ce qui concerne le volontariat et la perception des bénévoles, ainsi que leur gestion, ont changé au sein des organisations à but non lucratif. Les raisons les plus fréquemment évoquées à ce sujet sont les tendances professionnelles, les difficultés pour recruter, les attentes plus élevées de la part des bénévoles et l’évolution des offres de services. Tandis que beaucoup déplorent la chute du nombre de volontaires chez eux, il y a de plus en plus d’engagements chez d’autres. Les tensions qui en découlent entre les salariés et les bénévoles, en particulier dans le secteur social et de la santé (mais aussi dans d’autres) ont été étudiées, en observant d’une part les craintes des employés quant aux réductions des emplois, et d’autre part la surabondance de bénévoles. Ces deux éléments ont été identifiés comme les enjeux pour une conception réussie des programmes de bénévolat. Les craintes existent parmi les employés d’être remplacés par des volontaires "bon marché". Ceci montre clairement que le volontariat est aujourd’hui situé à mi-chemin entre professionnalisation, d’un côté, et liberté, de l’autre. Cinquième session de l’UEV 2005, Lucerne, SuisseLa session de l’EUV tenue à l’Université de Lucerne avait pour thème "La monétarisation du bénévolat", ce qui prouve l’influence de l’argent sur le volontariat. Le congrès s’est penché sur l’évolution de la société, dont certains domaines, autrefois pris en charge par des honoraires et des gens non rémunérés, ont à présent tendance à être rétribués. L’argument généralement mis en avant est qu’il est nécessaire d’avoir plus de professionnalisme. Comment encourager le bénévolat fut l’un des sujets abordés durant la conférence ainsi que l’aspect monétaire direct ou indirect que cela inclue. Différentes mesures ont été discutées, parmi lesquelles se trouvaient la certification et la documentation du volontariat, les déductions fiscales. Les banques de temps ont aussi été évoquées. Les dirigeants du secteur non-lucratif ont avancé l’argument de l’expérience professionnelle qu’apporte le bénévolat, que ce soit sur le terrain ou en tant que membre du comité directeur. De façon générale, il en ressortait que la monétarisation était de plus en plus un sujet de conversation dans notre vie de tous les jours. La question principale était: Comment le volontariat est-il perçu dans les différents domaines? Quelles formes de reconnaissance sont envisageables? Quel genre de prime accorder aux volontaires qui ont fait leurs preuves? Quelle évolution est attendue par les bénévoles concernant le volontariat? Quelles récompenses sont souhaitables pour les volontaires? Où sont les obstacles et les problèmes? Quelles évolutions seraient désirables du point de vue du volontariat et des volontaires? Existe-t-il des motivations en dehors de ce processus et lesquelles parmi celles-ci sont en mesure d’encourager l’engagement volontaire au profit de la communauté? Derrière tout cela se cache le fait que le monétarisme joue un rôle de plus en plus important dans toutes les catégories de services volontaires. La connaissance de l’importance des primes face aux salaires et de la cohabitation des bénévoles avec les travailleurs rémunérés est une caractéristique spécifique des entités à but non lucratif. Traiter cette situation pourrait poser un dilemme et il s’agit en réalité d’un défi de grande importance, aussi bien d’un point de vue social qu’économique et ce n’est pas une tâche facile à analyser ni à résoudre. Des conférences et présentations au cours des séminaires ont été publiées. Quatrième session de l’UEV 2001, Fribourg, Allemagne“Le Service Volontaire façonne l’Europe: la Coopération en Théorie et en Pratique”. Des conférences ont été animées par Lord Ralf Dahrendorf (Londres) sur la propension de la société à faire modeler l’Europe par ses citoyens, Konrad Deufel (Hanovre) sur le thème des activités bénévoles appuyant les sociétés civiles, Alfred Grosser (Paris) concernant le service volontaire en tant que défi culturel et Leo Penta (New York / Berlin) à propos de la place des églises dans la société–les aspects internationaux. 300 participants en provenance de 26 pays ont assisté à la quatrième session de l’UEV à Fribourg; 30 personnes ont fait le déplacement de 10 pays d’Europe de l’Est (Russie, pays Baltes, Géorgie, pays des Balkans); il y avait également des participants venus des Etats-Unis, d’Amérique Latine et d’Afrique. Organiser l’UEV fut l’activité principale ainsi que la contribution internationale de l’Association des Caritas Allemands pour l’Année Internationale des Volontaires 2001. En plus des conférences et des séminaires les participants ont aussi eu l’occasion de consulter dans des ateliers plusieurs projets locaux bénévoles. Les gens ont pu y échanger leurs expériences à l’aide d’exemples tirés d’exercices et recherches menées dans plusieurs pays et ceci fut complété par des conférences sur des questions basiques en rapport avec les fonctions honoraires, le volontariat et l’engagement civil. Suite à cela, les résultats et conclusions ont été présentés pour la pratique sociale dans les associations, afin de qualifier des bénévoles et des professionnels sur les lieux de formation pour les professions sociales et de la recherche dans les universités. Tous les exposés ainsi qu’une sélection de salutations, présentations et projets sont publiés. Programme de la Conférence, Version anglaise |